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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/355

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P. valderia. Vill. delph. 3, p. 572. (non Linn. nec Allion.)
Sommet supérieur. En fleur, 8 août 1792 ; fleurissant encore le 11 septembre 1810 ; à peu près défleurie, le 14 septembre 1792 et le 16 septembre 1793. - Petits individus d’une couple de pouces de haut.
Le nom que Willdenow impose à cette espèce vaut beaucoup mieux que celui du botaniste de Toulouse. Mais l’antériorité a ses droits : il faut les respecter.
Le nom que Willdenow impose à cette espèce vaut beaucoup mieux que celui du botaniste de Toulouse. Mais l’antériorité a ses droits : il faut les respecter.
Ses fleurs ont, selon Lapeyrouse, cinq pétales, et le calice aurait douze segments : ce serait certes une étrange distraction de la nature. Heureusement ce n’est qu’une méprise de l’observateur. La fleur terminale a ordinairement, il est vrai, un calice à 12 divisions, mais alors il y a six pétales. Les autres fleurs n’ont que cinq pétales, mais leur calice n’a que dix divisions. Je remarque en outre que ce calice est fortement urcéolé et tout-à-fait conique : la description de Lapeyrouse n’en dit rien, et la figure le fait ovale, pour avoir été dessinée, sans doute, d’après un individu desséché.
J’ai vu la plante de Villars : c’est bien la même.
LÉGUMINEUSES.
129. Anthyllis vulneraria. (Floribus rubris). – Dec. fl. fr. 5, p. 516. Willd. sp.3, pars 2, p. 1013 Dalech. Lugd. 1, p. 509, f. 2.
Sommet inférieur, 7 octobre 1809.
Il y a trois variétés de cette espèce à fleurs rouges, d’un jaune ocreux, d’un jaune pur. Elles se distinguent non-seulement par la couleur des fleurs mais par la figure des feuilles, la découpure et la proportion des bractées. La plante du Pic appartient à la première. Ses fleurs, sont d’un rouge très-vif, ses bractées trèscourtes, à découpures élargies, les folioles en petit nombre, l’impaire fort grande, ovale, à peine aigue. Peu de poils, tous couchés aspect glabre. La grossière figure de Daléchamp repré-