Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/357

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AU SOMMET DU PIC DU MIDI. 169

~r[’U'

l8a3 : 22

Sommet supérieur ; défleuri, 11 septembre 1810.

Mes individus des Pyrénées sont en général bèaucoup plus velus « que ceux des Alpes. Quelques-uns même prennent l’aspect de ÏÂ. uraïensis, mais s’en distinguent toujours par la petitesse de leurs bractées. Cette dernière espèce, au reste, n’est pas étrangèi’e aux Pyrénées je l’ai rencontrée auprès des glaciers du MontPerdu.

132. AsTRAGALUS CAMPESTRIS. JVÏlld. Sp. 3, .par S 2, p. l 3 r 7. — Lam. dict. r p. 317/ a.

Oxytropis campestris. Dec. fl. fr. -.5, p. 566. a. (3. – Hall helv. n° 4o6, tab. 13..

Entre les deux sommets 15 septembre 1805 commun sur tout le Pic.

La fleur est jaunâtre marquée ordinairement d’une tache purpurine de chaque côté de la carène, comme le dit Haller. Ce serait, selon Willdenowet Lamarck, la base de la carène qui serait tachée de pourpre. Je doute que leur observatipn soit exacte.

A.MENTÀCËES. •̃̃

133, SALIX retusa. ~~7M. C~ pars, ~ p. 684. Poir. dict. VI, p. 649. Exclus. syn. Scop – Gouan. M. p. 76. —Loùel. Jl.gall.6’]O.– Dec./l./r.%p.a8g. Sur la déclivité orientale du sommet inférieur au déclin de sa floraison le 26 août,1795 et le 28 juillet 1797.

Très-bien décrit par Poiret. Souches de la grosseur du-doigt et d’un bois très-dur, tortueuses, entièrement couchées et très-rameuses. Petites feuilles, longues de trois ou quatre lignes au plus, obovales ordinairement obtuses souvent échancrées au sommet, quelques-unes visiblement dentées vers la base, comme Linné l’avait vu et comme Gouan le. fait observer. Chatons très-nombreux portant cinq à dix fleurs lâchement assemblées. Bractées naviculaires, de la longueur des capsules. Style court mais apparent. Plusieurs de ces caractères distinguent notre n r¡’