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168 ’ÉTAT DE LA VÉGÉTATIOBT

•sentes fort bien le port, et les dimensions de.mes échantillons ; les folioles seulement sont trop allongées et trop aiguës.

Un peu au-dessous du sommet, cette anthyllis vient se mêler avec mon Anth. moïlissima que Decandolle a vue dans mon herbier, et dont il a fait la variété S de l’espèce. Celle-là a des fleurs d’un blanc jaunâtre (et non pas rouges comme il le dit par erreur), des bractées qui atteignent à la longueur des fleurs, des feuilles à folioles trèsTnombreusës,0, à 13, la terminale à peine plus grande que les autres, et toute la plante estcouverte d’un duvet laineux. Les deux espèces-ou variétés se rencontrent sans se confondre, et vivent ensemble sans se rapprocher par aucun intermédiaire. 130. Louis alv unus. Schleieh. cent. exs. noy5.

L. çornicûlatus. Var. – Dec. fl.fr. 5 p. 555. – Loisel.ñJl.gaU. 489.

r A.Floribusflavis. – B. Floribuservceis.

A fleurs jaunes sommet supérieur, . 2jS août 1795, ’ 11 septembre 1810.

A fleurs de couleur orangée j entre les deux sommets, et sur le sommet inférieur, 3oaoût 1809, 11 et22 septembre 1810.

Très-petite plante extrêmement glauque. Folioles épaisses presque charnues glabres, mais bordées de quelques cils- assez roides. Fleurs souvent solitaires et rarement au-delà de trois. La variété jaune est bien plus rare quëlà variété orangée Céllè-GJ. estcommune sur les pentes du Pic. Je l’ai trouvée aussi autour des. lacs supérieurs de Néouvielle. Au reste, on ne saurait séparer spécifiquement ces variétés du L. corriiculatus.-dont elles conservent le type et dont on les voit se rapprocher à mesure que l’on descend vers la région inférieure.

131. ASTRAGALUS MONTANUS, Wïllâ. Sf, 3rparSÙ. p. l3oa. – Lam, dict. 1 p. 3"tS.. – Sc&p. carn. n° 922^ t. 45. – Hall. helv. n° 4o8- – Clus ; Jiist. 2, ; p 2.^0 Icon Oxytropismontana.–Deç.astr. S^

Sommet inférieurjsen fleur, 28.’juillet 1797 :, 22 : juillet 1799.