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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/376

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entre elles ; et ensuite que les deux dernières actions l’une attractive et l’autre répulsive qui s’exercent entre les côtés des deux angles obtus opposés au sommet et suppléments de ceux dont nous venons de parler y soient aussi égales entre elles. Il est inutile de remarquer que ces actions sont réellement, les sommes des produits des forces qui agissent sur chaque portion infiniment petite du conducteur mobile, multipliées par leuri distance à la verticale autour de laquelle il peut librement tourner mais comme les distances à cette verticale des portionsinfiniment petites correspondantes des deux branches sont toujours, égales entre elles, l’égalité des moments rend nécessaire celle des forces.

Le second des trois cas généraux d’équilibre, est celui que j’ai remarqué à la fin de l’année 1820 ; il consiste dans l’égalité des actions exercées sur un conducteur rectiligne mobile, par deux conducteurs fixes situés à égales distances du premier, et dont l’un est rectiligne, l’autre plié et contourné d’une manière quelconque, quelles que soient d’ailleurs les sinuosités que forme ce dernier. Voici la description de l’appareil avec lequel j’ai vérifié l’égalité des deux actions par des expériences susceptibles d’une grande précision, et dont j’ai communiqué les résultats, à l’Académie dans la séance du 26 décembre 1820.

Les deux règles verticales en bois, (fig. 2), portent, dans des rainures pratiquées sur celles de leurs faces qui se trouvent en regard, la première un fil rectiligne la seconde un fil formant, dans toute sa longueur et dans un plan perpendiculaire au plan qui joindrait les deux axes des règles des contours et des replis tels que ceux qu’on voit dans la figure le long de la règle de manière