Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/377

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que ce fil ne s’éloigne en aucun de ses points que très-peu du milieu de la rainure.

Ces deux fils sont destinas à servir de conducteurs à deux portions d’un même courant, que l’on fait agir par répulsion sur la partie GH d’un conducteur mobile, composé de deux circuits. rectangulaires presque fermés et égaux BC DE, FGHI, qui sont parcourus eu sens contraires par le courant électrique, afin que les actions que la terre exerce sur ces deux circuits. se détruisent mutuellement. Aux deux extrémités de ce conducteur mobile, sont deux pointes A et K qui plongent dans les coupes M et NT pleines de mercure et soudées aux extrémités des deux branches de cuivre gM, hN. Ces branches sont en communication, par les boîtes de cuivre g et h la première avec un fil de cuivre g-/e, plie en hélice autour du tube de verre hgf, l’autre avec un fil rectiligne h qui passe dans l’intérieur du même tube, et se termine dans l’auge ki, creusée dans une pièce de bois vw qu’on fixe à la hauteur que l’on veut contre le montant.’s, avec la vis de pression o. D’après l’expérience dont j’ai parlé plus haut, cette portion du circuit composée de l’hélice gf et du fil rectiligiie hi, ne peut exercer aucune action sur le conducteur mobile. Pour que le courant électrique passe dans les conducteurs fixes bc et kl, les fils dont ces conducteurs sont formés se prolongent en c dey Imn dans deux tubes de verre [1] attachés à la traverse

  1. L’usage de ces tubes est d’empêcher la flexion des fils qui y sont renfermés en les maintenant à des distances égales des deux conducteurs be, kl, afin que leurs actions sur GH qui diminuent celle de ces deux conducteurs, les diminuent également.