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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/382

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traires par un même courant électrique, d’après l’expérience par laquelle on constate de la manière la plus simple le premier cas d’équilibre, il s’ensuit que l’action d’un courant sinueux est précisément égale à celle d’un courant rectiligne compris entre les mêmes extrémités, puisque ces deux actions font l’une et l’autre équilibre à l’action d’un même courant rectiligne de même longueur que ce dernier, mais dirigé en sens contraire.

Le troisième cas d’équilibre consiste en ce qu’un circuit fermé de forme quelconque, ne saurait mettre en mouvement une portion quelconque d’un fil conducteur formant un arc de cercle dont le centre est dans un axe fixe, autour duquel il peut tourner librement et qui est perpendiculaire au plan du cercle dont cet arc fait partie.

Sur un pied (P. Ire, fig. 3), en forme de table, s’élèvent deux colonnes, liées entre elles par deux traverses un axe est maintenu entre ces deux traverses dans une position verticale. Ses deux extrémités terminées en pointes aiguës, entrent dans deux trous coniques pratiqués, l’un dans la traverse inférieure l’autre à l’extrémité d’une vis portée par la traverse supérieure et destinée à presser l’axe sans le forcer. En est fixé invariablement à cet axe un support dont l’extrémité présente une charnière dans laquelle est engagé par son milieu un arc de cercle formé d’un fil métallique qui reste constamment dans une position horizontale, et qui a pour rayon la distance du point à l’axe Cet arc est équilibré par un contre-poids afin de diminuer le frottement de l’axe dans les trous coniques où ses extrémités sont reçues.