Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/383

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Au-dessous de l’arc sont disposés deux augets pleins de mercure, de telle sorte que la surface du mercure, s’élevant au-dessus des bords, vienne toucher l’arc en et Ces deux augets communiquent par des conducteurs métalliques, avec des coupes pleines de mercure. La coupe et le conducteur qui la réunit à l’auget sont fixés à un axe vertical qui s’enfonce dans la table de manière à pouvoir tourner librement. La coupe à laquelle est attaché le conducteur est traversée par le même axe, autour duquel elle peut tourner aussi indépendamment de l’autre. Elle en est isolée par un tube de verre qui enveloppe cet axe, et par une rondelle de verre qui la sépare du conducteur de l’auget de manière qu’on peut disposer les conducteurs sous l’angle qu’on veut.

Deux autres conducteurs attachés à la table plongent respectivement dans les coupes et les font communiquer avec des cavités creusées dans la table et remplies de mercure. Enfin, une troisième cavité pleine également de mercure se trouve entre les deux autres.

Voici la manière de faire usage de cet appareil : On fait plonger l’un des rhéophores, par exemple, le rhéophore positif dans la cavité et le rhéophore négatif dans la cavité qu’on met en communication avec la cavité par un conducteur curviligne d’une forme quelconque. Le courant suit le conducteur passe dans la coupe de là dans le conducteur dans l’auget le conducteur la coupe le conducteur et enfin de la cavité dans le conducteur curviligne qui communique avec le mercure, de la cavité où plonge le rhéophore négatif.