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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/417

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qui parcourront la même droite ; et il ne restera que les parties curvilignes de ces courants, telles que qui formeront le circuit total .

Il suit de là que les trois intégrales s’obtiendront pour le circuit plan d’une grandeur finie, en substituant dans les valeurs que nous venons d’obtenir pour ces trois quantités, à la place de un élément quelconque de l’aire du circuit que nous pouvons représenter par et intégrant dans toute l’étendue de cette aire.

Lorsque, par exemple, l’élément est situé dans le même plan que le circuit, et qu’on prend ce plan pour celui des on a

et la valeur de la force devient

d’où il suit que, si à chacun des points de l’aire du circuit on élève une perpendiculaire égale à le volume du prisme qui aura pour base le circuit et qui sera terminé à la surface formée par les extrémités de ces perpendiculaires, représentera la valeur de et ce volume multiplié par exprimera l’action cherchée.

Il est bon d’observer que la question étant ramenée à la cubature d’un solide, on pourra adopter le système de coordonnées, et la division de l’aire du circuit én éléments qui conduiront aux calculs les plus simples.

Passons à l’action mutuelle de deux circuits très-petits