trois hypothèses sur le point d’application de ces forces : dans la première, on suppose que les deux forces passent par le point dans la seconde, qui est celle qui résulte de ma formule, les deux forces passent par le milieu de l’élément ; dans la troisième, où les forces sont et celle qui agit sur l’élément est appliquée au point et l’autre au point Ces trois hypothèses sont entièrement d’accord, 1o à l’égard de la valeur de ces forces qui sont également, dans toutes les trois, en raison inverse du carré de la distance et en raison directe du sinus de l’angle que la droite qui mesure cette distance fait avec l’élément 2o à l’égard de la direction des mêmes forces, toujours perpendiculaire au plan qui passe par la molécule et par la direction de l’élément : mais à l’égard de leurs points d’application, ils sont placés différemment pour les deux forces, dans les deux premières hypothèses ; et il y a identité entre la première et la troisième seulement pour les forces qui agissent sur l’aimant, et entre la seconde et la troisième seulement pour les forces qui agissent sur le conducteur.
En vertu de l’identité des valeurs et des directions des forces qui a lieu dans les trois hypothèses, les composantes de leurs résultantes, prises parallèlement à trois axes quelconques, seront les mêmes ; mais les moments de rotation, qui dépendent en outre des points d’application de ces forces, ne seront, en général, les mêmes, à l’égard des forces qui tendent à mouvoir l’aimant, que pour la première et la troisième, et, à l’égard des forces qui agissent sur le fil conducteur, que pour la seconde et la troisième.
Nous venons de voir que dans le cas où il est question de l’action d’une portion de fil conducteur, formant un