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330 THÉORIE DES PHÉNOMÈNES

un conducteur formant un circuit solide et fermé, ce n’aurait pas été seulement ma formule qui aurait été en défaut, mais encore celle qu’a donnée M. Biot, que toutes les observations faites depuis ont complètement démontrée et dont les physiciens qui admettent l’hypothèse des couples primitifs n’ont jamais contesté l’exactitude.

Lorsqu’on rend mobile une portion du circuit voltaïque, on doit distinguer trois cas celui où elle forme un circuit x presque fermé (i) celui où ne pouvant que tourner autour d’un axe, elle a ses deux extrémités dans cet axe ; celui où la portion mobile né forme pas un circuit fermé, et où une de ses extrémités au moins parcourt un certain espace à mesure qu’elle se meut ce dernier cas comprenant celui où cette portion est formée par un liquide conducteur. Nous venons de voir que, dans le premier de ces trois cas, le mouvement que prend la portion mobile par l’action d’un aimant, est identiquement le même dans les trois hypothèses, et ne peut jamais s’accélérer indéfiniment, mais tend seulement à amener la portion mobile dans une position déterminée où" elle s’arrête en équilibre après avoir quelque temps oscillé autour de cette position en vertu de la vitesse acquise.

Il en est de même du second, qui ne diffère du, premier qu’en apparence : car si l’on ajoutait dans l’axe, un courant,

(1) Le circuit formé par une portion mobile de fil conducteur n’est jamais rigoureusement fermé, puisqu’il faut bien que- ses deux extrémités- communiquentséparément avec celles de la pile mais il est aisé de rendre l’intervalle qui les sépare assez petit pour qu’on puisse le considérer comme -s’il était exactement fermé..