Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/521

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ÉLECTRO-DYNAMIQUES. 333 `

x x. Il est aisé de voir que les quatre termes de la quantité qui est comprise entre les parenthèses dans cette expression, sont précisément les cosinus des angles que forment avec l’axe des x les droites qui mesurent les distances ra> ? ; rI ;2 ; r if rz ce qui rend la valeur que nous venons de trouver pour le moment produit par l’action des deux pôles sur le conducteur mobile identique à celle que nous avons déjà obtenue pour celui qui résulte de l’action sur le mçme conducteur d’un solénoïde dont les extrémités seraient situées à ces pôles, et dont les courants électriques auraient une intensité i et des distances respectives telles qu’on eût’ r-

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i’ étant l’intensité du courant du conducteur.

Le moment de rotation étant toujours nul dans la’première hypothèse, la portion mobile du circuit voltaïque né tournerait jamais par l’action d’un aimant situé, comme nous venons de le dire autour de l’axe de cet aimant dans les deux autres hypothèses, elle doit au contraire tourner en vertu du moment de rotation dont nous venons de calculer la valeur, toujours la même, dans ces deux hypothèses. M. Fãf raday, qui a le premier produit ce mouvement, conséquence nécessaire des lois que j’avais établies sur l’action mutuelle des conducteurs voltaïques, et de la manière dont j’avais considéré les aimants comme des assemblages de courants électriques, a démontré par-là que la direction de l’action exercée par le pôle d’un aimant sur un élément de fil conducteur passe en effet par le milieu de l’élément, conformément à l’explication que j’ai donnée de cette action et non par le pôle de l’aimant. Dès-lors l’ensemble des phé-