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DU MOUVEMENT DES FLUIDES.

Si aucune force n’était appliquée aux points intérieurs du fluide, la valeur de devrait être constante dans toute l’étendue de ce corps.

En second lieu, à l’égard des points appartenant à la surface, si l’on désigne par les angles que forme un plan tangent à la surface mené au point dont les coordonnées sont avec les plans des des et des et par l’élément différentiel de la surface, on pourra remplacer par par et par (Voyez la Mécanique analytique, 1re partie, section VII, art. 29 et 30). La partie de l’équation qui est relative à ces points devient donc

On en conclut que dans la partie de la surface qui est libre, où les variations des coordonnées de chaque point sont entièrement indéterminées, on doit avoir Ainsi, la figure que doit affecter cette partie de la surface est donnée en termes finis par l’équation


l’équation différentielle est


en sorte que la résultante des forces agissant sur chaque molécule du fluide placée à la surface libre, doit être dirigée suivant la normale à cette surface.