Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/647

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Nous ne pouvons pas non plus calculer les composantes de l’action de l’élément dont fait partie, non-seulement pendant que les deux fluides y sont en mouvement, mais même quand ils sont parvenus à l’état d’équilibre. Il en résulte donc que les équations (4) ne nous seront d’aucune utilité pour calculer l’action de sur un point qui fait partie de ce corps action que l’on ne pourrait pas d’ailleurs vérifier par l’expérience. Mais ce n’est pas là, en effet, l’objet que nous devons nous proposer le but essentiel de nos calculs est de déterminer l’action de ce corps, sur un point extérieur, donné de position ce qui ne dépend heureusement que des inconnues ϐ, dont les valeurs résulteront de trois équations que nous formerons bientôt.

Quoique nous ne devions pas considérer les forces il ne sera pas inutile d’observer qu’elles ne dépendent que de la forme de mais nullement de ses dimensions absolues, pourvu qu’elles soient toujours assez petites pour qu’on puisse regarder ϐ comme constantes dans toute l’étendue de cette partie de et en même temps très-grandes eu égard aux dimensions des éléments magnétiques.

Supposons, en effet, qu’on prolonge les rayons menés du point à tous les points de la surface de et, qu’on les augmente dans un même rapport de à Dans chaque direction, les quantités et augmenteront dans ce même rapport ; croîtra dans le rapport de à et ne changeront pas. Il en résulte, d’après les formules du numéro précédent, que les forces provenant des éléments de les plus éloignés de resteront les mêmes ; par conséquent ne changeront pas non plus par cet accroissement de qui