Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/649

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Concevons un cône qui ait son sommet au point et soit circonscrit à l’élément de la surface ; puis une sphère décrite du point avec un rayon égal à l’unité. Soit l’élément intercepté par ce cône sur la surface de cette sphère ; on aura

en prenant le signe supérieur ou l’inférieur, selon que l’angle sera aigu ou obtus. Donc, avec cette attention, l’équation précédente prendra la forme

et l’intégrale double ne se rapportera plus qu’à la surface sphérique, quelle que soit la forme du corps auquel répond l’intégrale triple.

Or, si le point est en dehors du corps, et que l’on circonscrive à sa surface, un cône qui ait son sommet à ce point, elle sera partagée par la ligne de contact, en deux parties, telles que l’angle sera obtus dans toute la partie située du côté du sommet, et aigu dans toute la partie opposée appelant donc la portion de la surface sphérique, interceptée par ce cône, l’intégrale double aura pour valeur dans la première partie, et dans la seconde ; par conséquent l’intégrale entière sera nulle, et l’on aura dans ce premier cas :

Si le point se trouve sur la surface du corps que nous considérons, le cône se changera en un plan la première partie de cette surface disparaîtra ; la quantité sera la moitié de la surface sphérique, ou égale à désignant à l’ordinaire le rapport de la circonférence au diamètre ;