Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/65

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de ces mouvements, dont il semble qu’on ; n’aurait pu acquérir la connaissance qu’avec, le secours de l’analyse mathématique. La conclusion du rapport, adopté par l’Académie, est que le Mémoire de M. Savard mérite son approbation, qu’il pourra fournir de nouvelles occasions d’appliquer la science du calcul à la physique, et que ce travail est digne d’être imprimé dans le Recueil des ouvrages des savants étrangers.


L’Académie de Lyon a couronné un ouvrage de M. Moreau de Jonnès sur les colonies françaises et sur les moyens d’en assurer et d’en accroître la prospérité.

L’auteur a traité successivement des colonies de déportation de celles d’entrepôt ou de commerce et des colonies agricoles. Il a examiné quelles sont les conditions d’existence et de prospérité de chacune de ces espèces d’établissement et a fondé ses recherches sur une longue suite d’observations. Il indique les lieux qui peuvent devenir des colonies nouvelles et ceux qui sont propres à recevoir des déportés ; il expose l’état actuel de nos anciennes colonies montre combien elles sont éloignées du degré de prospérité quelles peuvent atteindre et il propose les moyens qui conduiraient à ce but, en améliorant la culture, perfectionnant l’industrie agricole, et augmentant le commerce d’importation et d’exportation. Il porte à 176 millions la masse totale des transactions commerciales de nos établissements des deux Indes, et il conçoi la possibilité d’en doubler la valeur dans l’espace de quelques années. L’auteur ajoute à ce résultat le tableau des avantages, que procurerait l’opulence de nos colonies : l’industrie française prendrait un nouvel