Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/651

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rement en deux portions pour celle dont ne fera pas partie, l’intégrale sera encore égale à zéro quant à l’autre, nous la supposerons assez petite pour que ne varie pas sensiblement et qu’on puisse prendre dans toute son étendue ; d’où il résultera

la seconde intégrale s’étendant à la portion de volume qui comprend le point Donc, d’après ce qui précède, nous aurons enfin

selon que le point sera situé en dehors, à la surface ou en dedans du volume que l’on considère. Les géomètres ont remarqué le premier cas depuis long-temps ; j’ai été conduit à la troisième valeur, il y a plusieurs années, par une analyse moins directe que la précédente ; j’y joins maintenant la seconde ; ce qui ne laissera plus rien à désirer touchant cette équation, dont on connaît l’importance dans un grand nombre de questions et qui nous sera bientôt utile.

(8) Après cette digression, cherchons les équations d’où dépendent les inconnues ϐ qui entrent dans la quantité

Ainsi qu’il a été dit au commencement de ce Mémoire, nous supposerons la force coercitive, nulle ou insensible dans la matière du corps dont nous nous occupons. Il en résulte que dès qu’une force donnée commencera d’agir sur un de ses éléments magnétiques, les deux fluides s’y mouvront jusqu’à ce que l’élément soit parvenu à un état, dans lequel son action sur chacun de ses points fasse équilibre à la force