Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/692

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à la même matière et la même vitesse ; et tant que ni l’une ni l’autre ne changeront, on emploiera les mêmes valeurs de et pour calculer, au moyen des formules précédentes les déviations dues à des sphères d’un diamètre et d’une épaisseur quelconques, et dans telles positions qu’on voudra de l’aiguille aimantée. Lorsque la vitesse de rotation changera, on observera qu’en réduisant chacune des intégrales et au premier terme de son développement, l’une est proportionnelle à la première puissance de cette vitesse, et l’autre à son carré (no 22), en sorte que leurs valeurs seront connues pour une rotation quelconque, quand elles auront été déterminées pour une vitesse particulière. Mais si l’on veut conserver plusieurs termes dans les développements de et il sera toujours possible de déterminer leurs coëfficients au moyen d’un pareil nombre de déviations observées et correspondantes à des vitesses de rotation différentes. Tous ces calculs n’auront de difficulté que leur longueur et l’on pourra leur donner une précision au moins égale à celle que l’on peut attendre des observations.

(24.) Il suffira d’un exemple particulier pour montrer que l’action d’une sphère tournante, dont le fer est la matière, n’est pas la même comme celle d’une sphère immobile, quand elle est entièrement pleine, ou qu’elle renferme un espace vide dans son intérieur. Nous choisirons pour cela l’exemple dont le calcul est le plus facile, et, dans cette vue, nous supposerons qu’on ait Nous ferons et nous négligerons On a, dans cette hypothèse,