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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/761

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Nous supposerons les valeurs de la variable qui répondent aux deux limites de l’intégrale, égales et de signes contraires, ce qu’on peut toujours obtenir en augmentant ou diminuant la variable d’une quantité constante. Nous désignerons ces limites par et pour les indiquer en même temps que l’intégrale, nous emploierons la notation très-commode que M. Fourrier a proposée. Ainsi

désignera l’intégrale de prise depuis jusqu’à étant une fonction donnée qui ne devient pas infinie entre ces limites.

Partageons en un nombre de parties égales ; soit la grandeur de chacune d’elles, en sorte qu’on ait faisons, pour abréger,

en remplaçant par on pourra prendre, d’après le principe précédent, pour la valeur approchée de notre intégrale ; et si l’on désigne par la correction dont elle est susceptible, on aura exactement

(1)

Au lieu de ne faire entrer dans qu’une seule des deux valeurs extrêmes de on a pris, pour la symétrie du calcul, la moitié de chacune d’elles ; ce qui est permis tant que