Ils ont reconnu à 20 lieues nord-est de Santa-Fé, une aërolithe pesant 1500 livres, qui avait été trouvée en 1810 sur une colline de grès par une jeune fille, sans que l’on ait rien su de sa chute ; mais on voit encore l’excavation qu’elle a formée, et plusieurs fragments se trouvaient aux environs.
Le grain de cette masse est fin ; elle n’a point la croûte vitrifiée, ordinaire aux aërolithes. Son analyse a donné 91,41 de fer, et 8,59 de nickel.
Les mêmes naturalistes ont adressé au Muséum d’Histoire Naturelle des ossements de Mastodonte, à dents étroites, trouvés près de Bogota et qui ajoutent à nos connaissances sur cet animal perdu.
Le principal besoin de la géologie consiste dans la détermination positive de l’ordre dans lequel les divers terrains se superposent les uns aux autres, et l’on ne peut arriver à la connaissance des lois générales de cette superposition que par des descriptions exactes des contrées dans lesquelles il est possible d’en apercevoir un certain nombre dans leur ordre naturel.
M. Bertrand Roux, négociant et naturaliste, éclairé, de la ville du Puy-en-Vélai a entrepris de faire connaître sous ces rapports les environs de sa demeure et il en a fait l’objet d’un ouvrage considérable où toutes les couches sont décrites leurs rapports de position indiqués et leurs hauteurs, ainsi que les différentes inégalités du terrain, mesurées au baromètre.
La ville même du est au centre d’un bassin entouré de montagnes assez hautes, et dont la Loire ne s’échappe que par une gorge étroite. Les noyaux de ces montagnes