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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/147

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partie physique.

navet plus renflé que la tigelle. Par l’examen seul de son extérieur, on voit qu’elle présente quatre lobes arrondis ; si on la coupe en travers, on découvre au centre un noyau ou une sorte de mèche quadrangulaire, entourée de quatre lobes distincts qui paraissent s’y être rajoutés. La bryone présente aussi quelque chose de particulier, mais l’auteur n’a pu encore remonter à la source de ces apparences par le moyen de leur germination ; il n’a pu satisfaire pleinement au désir qu’il avait de s’assurer si dans les autres familles il ne se trouve pas quelque chose d’analogue dans la structure de leurs racines ; il a seulement reconnu qu’elles ont au moins beaucoup de propension à se séparer longitudinalement en deux portions égales. Cela se remarque entre autres dans la bourrache, la rave, le haricot, et toujours c’est des sutures qui s’y trouvent que sortent les racines souvent en séries très-rapprochées, notamment dans le haricot. Il est porté à croire que cette séparation ou suture provient de la disposition binaire des cotylédons. Ces deux genres d’observations prennent un plus grand degré d’intérêt par la nouvelle relation qu’elles tendent à établir entre les deux parties qu’elles concernent, les cotylédons et les racines.


Les grands ouvrages de botanique, dont nous avons successivement annoncé les livraisons, se continuent avec la même assiduité et les mêmes soins.

Toujours infatigables dans un travail d’une immense étendue, MM. de Humboldt et Kunth ont porté à trente-un fascicules leurs Nova genera et species Plantarum æquinoctialium, et ils ont fait paraître le tome troisième de leur Synopsis Plantarum æquinoctialium orbis novi. M. Kunth, en