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histoire de l’académie,

particulier, a exposé dans un ouvrage spécial, les caractères des genres de la famille des térébinthacées.

M. Delessert a publié le second volume de ses Icones selectæ.

M. Auguste de Saint-Hilaire a donné quatre cahiers de ses Plantes usuelles des Brasiliens, et quatre de son Histoire des plantes les plus remarquables du Brésil et du Paraguay.

La première partie du Sertum austro-caledonicum, de M. de la Billardière, a été imprimée.

M. Paulet, ce respectable vieillard, qui a consacré sa vie à la botanique utile, a donné la seizième et dix-huitième livraison de ses Champignons. Il a aussi fait imprimer sa Flore de Virgile, dont nous avons parlé l’année dernière.

Le nombre des espèces nouvelles que ces ouvrages font connaître, celui des genres que les auteurs établissent, sont tels, que leur simple catalogue excéderait les bornes d’une analyse comme la nôtre ; c’est à peine s’il nous sera possible d’indiquer les remarques générales que ces savants observateurs présentent, relativement aux caractères et aux limites des familles, quelque intéressantes qu’elles soient pour la science de la botanique.


En examinant cette modification d’organe qu’on a appelée gynobase, M. Auguste de Saint-Hilaire avait discuté les rapports des ochnacées, des simaroubées, et des rutacées. Pendant qu’il rédigeait son Mémoire, quelques savants étrangers se sont aussi occupés de cette dernière famille, et ont cru pouvoir la diviser en différents groupes. M. de Saint-Hilaire examine leur travail ; il établit quelques lois carpologiques très-importantes ; il passe en revue les différents