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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/165

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partie physique.

vertèbres, dans chacune desquelles il retrouve les neuf pièces qui selon lui forment l’ensemble d’une vertèbre complète.

On a pu voir en effet dans notre analyse de 1822, que M. Geoffroy considère toute vertèbre complète comme fondamentalement divisible en neuf pièces : le corps ou le cycléal ; les deux côtés de la partie annulaire supérieure ou les périaux ; les deux côtés de l’apophyse épineuse ou les épiaux ; les deux côtés de la partie annulaire inférieure qui dans le thorax se changent en côtes, ou les paraaux ; enfin, les deux côtés de l’apophyse épineuse inférieure qui dans le thorax deviennent les cartilages des côtes, et qu’il nomme cataaux. Nous avons exposé aussi à diverses reprises, comment M. Oken, considérant le crâne comme une répétition plus développée de l’épine du dos, avait cru devoir le diviser en trois vertèbres et regarder le nez comme l’analogue du thorax, et les deux mâchoires inférieures comme les analogues ou les répétitions des bras et des jambes ; comment MM. Meckel et Bojanus ont ajouté une quatrième vertèbre à celles de M. Oken et l’ont nommée ethmoïdale, comment enfin M. Spix tout en conservant les trois vertèbres de M. Oken a vu dans les os qui composent le nez une répétition de l’appareil hyoïde et laryngien.

M. Geoffroy, sans entrer dans ces combinaisons fondées sur la métaphysique connue en Allemagne sous le nom de philosophie de la nature, s’est borné à considérer le crâne et la face comme une continuation de l’épine, et à y appliquer sa théorie générale de la vertèbre ; or, comme suivant sa manière de compter, il y a en tout dans cette partie du squelette soixante-trois pièces osseuses, il a dû y retrouver, en divisant ce nombre par neuf, sept vertèbres, chacune