quelles se décompose l’os sphénoïde. Le travail dont nous venons de rendre compte l’a engagé à appliquer une nomenclature analogue à ces soixante-trois os dont se forme la tête.
Les sept pièces impaires prennent la terminaison de sphenal, avec une préfixe particulière pour chaque vertèbre ; on les appellera protosphenal (le cartilage non décrit dont nous avons parlé), rhinosphenal (la lame ethmoïdale), ethmosphenal (le corps de l’ethmoïde), entosphenal (le corps du sphenoïde antérieur), hyposphenal (le corps du postérieur), otosphenal (le segment postérieur), basisphenal (le segment antérieur du basilaire).
Pour la première vertèbre, les pièces paires supérieures seront l’etmophysal (les cornets supérieurs), l’adnasal (l’intermaxillaire) ; les inférieures, l’adgustal (le segment palatin du maxillaire) et le rhinophysal (les cornets inférieurs du nez).
Pour la deuxième vertèbre, on a en-dessus le lacrymal et l’addental (le segment dentaire du maxillaire), et en-dessous le palatal (palatin) et le vomeral (vomer).
Pour la troisième le nazal (os propre du nez) et l’adorbital (le segment orbitaire du maxillaire), le hérisséal (apophyse ptérygoïde interne) et l’ingrassial (l’aile d’ingrassias).
Pour la quatrième le frontal et le jugal, le cotyleal (ce godet où s’articule l’apophyse styloïde) et le ptéréal (grande aile du temporal).
Pour la cinquième le pariétal et le temporal, le serrial (le deuxième segment de la grosse tubérosité), et l’uro-serrial (sa pointe inférieure).
Pour la sixième l’interpariétal et le rupéal (rocher), le tympanal (cadre du tympan) et le malléal (marteau).