sphenal et l’ethmosphénal, n’existent point dans le crocodile à l’état osseux ; une longue cloison cartilagineuse en tient la place : ce que M. Geoffroy attribue à leur grand allongement et au développement excessif des os qui en forment les parties latérales. « Ces cycléaux, dit-il, sont dans le cas de toutes les portions du système osseux qui sortent de leur classement ordinaire comme volume et ; qui n’acquièrent point de dimensions démesurées qu’elles n’en soient comme accablées et que par suite elles ne soient privées de consistance. » Le basilaire, dans le crocodile comme dans le très-grand nombre des animaux n’est que d’une seule pièce, et non pas de deux, comme il le faudrait pour représenter l’oto-sphenal et le basi-sphenal. Mais l’auteur assure avoir vu ces deux pièces séparées dans des monstres humains, et pense que « c’est à leur position inférieure et centrale, et plus encore à leur part d’influence dans la première formation du fétus, que l’on doit la précocité de leur soudure. » Quant aux parties latérales, M. Geoffroy juge que celles que tous les anatomistes et lui même avaient regardées comme le jugal et le temporal, répondent plutôt à l’adorbital ou segment orbitaire du maxillaire et au cotyleal, os qui dit-il, « sans manquer à ses connexions et fonctions, se montre en quelque sorte flottant dans les diverses familles, sous le rapport des points d’appui qu’il réclame et qu’il adopte, comme sous celui des époques auxquelles il se soude avec quelques voisins. »
M. Geoffroy revient maintenant aux déterminations de M. Cuvier, touchant le frontal, le pariétal, le lacrymal ; mais il croit que le frontal postérieur de cet anatomiste est le jugal, que son mastoïdien est le temporal, et que son fron-