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histoire de l’académie,

que la réunion complète des crochets par lesquels s’articulent les rayons ordinaires.

On peut se souvenir que M. Geoffroy, conformément à sa théorie générale de la vertèbre, et à l’extension qu’il croit pouvoir en faire aux nageoires dorsales des poissons, appelle ces osselets communément nommés intérépineux enépiaux, et les rayons qui s’articulent dessus proépiaux.

Dans son rapport, M. Geoffroy rappelle aussi une particularité qu’il a publiée autrefois sur une autre manière de pêcher qu’aurait la baudroye, et qui consisterait à prendre des poissons, en quelque sorte, à la nasse, dans l’énorme sac que forme de chaque côté sa membrane branchiale. En effet, cette membrane, soutenue par de très-longs rayons branchiotèges, et ne s’ouvrant que derrière les nageoires pectorales par un trou assez étroit, embrasse un espace bien plus grand qu’il n’était nécessaire pour renfermer les branchies, et il paraît que dans quelques circonstances des poissons plus petits s’y sont trouvés enfermés.


M. Geoffroy Saint-Hilaire, qui s’était occupé dès l’année 1819, ainsi que nous l’avons dit à cette époque, de la génération des animaux à bourse, ou de ces quadrupèdes que l’on voit déjà adhérents aux mamelles de leurs mères dans un état de développement à peine égal à celui des premiers temps du fétus des autres genres, a repris cette année ce sujet important. Ces animaux ont deux canaux en forme d’anses qui conduisent de l’intérieur de la matrice vers le canal extérieur, et M. Geoffroy les considère comme deux vagins distincts. La poche qui enveloppe les petits à la mamelle, lui paraît une grande extension du mont de Vénus.