On a établi, à Dunkerque, un de ces nouveaux phares à feu fixe, qui a de petites dimensions, mais dont l’effet est considérable. L’interposition des lentilles rend environ dix fois plus grand l’éclat de la lumière du foyer. Le rayon intérieur de ce phare est seulement d’un quart de mètre ; s’il était de trois pieds, la lumière centrale étant supposée équivaloir à vingt-deux lampes d’Argant, l’effet produit pourrait égaler celui de quatre cents lampes. On sait que l’on doit à MM. Arago et Fresnel la disposition des flammes concentriques placées au foyer de ces phares. On a le dessein d’employer dans ces appareils le gaz inflammable de l’huile, et d’augmenter l’intensité de l’effet en multipliant les flammes au centre de l’appareil.
M. le professeur Pouillet, qui contribue à l’avancement des sciences physiques autant par ses propres recherches que par les succès de l’enseignement, a entrepris une suite d’observations très-précises qui lui ont servi à déterminer par l’expérience et par le calcul les effets de la chaleur solaire, question importante liée à l’étude des plus grands phénomènes de la nature.
On s’est occupé récemment de perfectionner l’hygromètre ; et l’on a construit des microscopes catoptriques ou dioptriques, dont l’usage rendra beau-
