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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/17

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xj
partie mathématique.

de halos, la comparaison des rayons de lumière émanés de différentes sources.

La théorie mathématique de la polarisation de la lumière doit à M. Fresnel des progrès mémorables connus de tous les physiciens. Il a traité de nouveau l’une des questions les plus composées de cette théorie, celle qui a pour objet de déterminer les lois de l’interférence des rayons polarisés, quelles que soient les directions des plans de polarisation. Il a déduit ces lois d’une notion physique qui est la conséquence nécessaire des faits observés, et qui l’avait déjà conduit à plusieurs découvertes. En même temps il a donné plus d’étendue aux applications qui ont pour objet la construction des phares.

Cet art consiste à offrir aux regards du navigateur des feux ou permanents, ou d’apparences variables, qui puissent être reconnus ou distingués à de très-grandes distances. M. Fresnel s’est occupé cette année de construire des phares à feux fixes, dont la lumière se distribue uniformément ; et il a résolu cette question par des procédés analogues à ceux qu’il avait appliqués aux feux tournants.

À l’appareil dioptrique, qui ramène vers l’horizon les traits de lumière du foyer, il a joint des reflecteurs qui reçoivent les rayons trop inclinés pour qu’ils puissent être réfractés.