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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/23

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xvij
partie mathématique.

moins égale à celle que l’on forme par le concours de la théorie et d’un très-grand nombre d’observations. L’histoire philosophique des sciences remarquera ce témoignage frappant de la perfection et de la puissance de l’analyse mathématique.

Notre observatoire a reçu des ateliers français les plus précieux. de ses instruments. On doit au talent supérieur de M. Fortin le grand cercle mural qui ne peut être comparé qu’à celui de Greenwich ; il est divisé par un procédé nouveau que l’on ne tardera point à imiter.

M. Gambey s’est placé au premier rang des artistes de l’Europe ; sa boussole de déclinaison a un degré d’exactitude que jusqu’ici l’on n’avait pu atteindre ; son équatorial est le fruit de l’art le plus ingénieux. Dans cet instrument, la lunette suit elle-même le mouvement uniforme des astres autour des pôles terrestres. L’appareil d’horlogerie qui lui imprime, sans aucune secousse, ce mouvement d’une précision continue, est une invention originale dont on peut faire les plus utiles applications.

MM. Lerebours et Cauchoix ont renouvelé d’heureuses tentatives pour perfectionner les instruments d’optique, et pour dépasser toutes les limites auxquelles cet art paraissait assujéti.