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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/233

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sur les canaux de navigation.

commerce une partie de son activité, et à plusieurs nations un accroissement de richesses [1]. »

(4) Un système de navigation intérieure susceptible d’étendre ses ramifications dans des contrées que la nature ne semblait pas avoir destinées à profiter des avantages de ce mode de communication, est un objet tout-à-fait digne d’une discussion approfondie. Des idées généralement reçues, des préjugés consacrés par le temps, pourront s’opposer à son adoption. C’est une raison pour nous hâter d’en développer les principes avec plus d’étendue, et d’en indiquer des applications nouvelles.

(5) Je conserve pour les mêmes quantités les dénominations que j’ai adoptées dans mon premier mémoire.

Ainsi, ne considérant d’abord que deux biefs contigus d’un même canal je fais la chute de l’écluse par laquelle ces deux biefs communiquent
La projection horizontale du sas de cette écluse et des bateaux prismatiques qui naviguent sur le canal
Le tirant d’eau d’un bateau qui monte
Le tirant d’eau d’un bateau qui descend
Enfin la dépense d’eau d’un bief supérieur occasionnée par la montée et la descente de deux bateaux successifs.

Le rapport entre ces diverses quantités est, comme on l’a vu, exprimé par l’équation

laquelle appartient à une ligne droite facile à construire.

  1. Observations sur un système d’écluses à petites chutes, etc., etc., par M. Ch. Jos. Minard, ingénieur des ponts-et-chaussées.