Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/289

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
59
sur la double réfraction.

Si l’on transforme chacune de ces expressions de manière à ce qu’elle ne renferme plus qu’un seul \sin.us, en suivant la méthode indiquée dans mon Mémoire sur la diffraction, tom. V des Mémoires de l’Académie des sciences, page 379, on trouve que le carré du coefficient constant qui multiplie ce \sin.us, est égal pour chacune d’elles respectivement à

Or, c’est le carré du coefficient constant des vitesses absolues qui représente, dans chaque système de vibrations, l’intensité de la lumière, toujours proportionnelle à la somme des forces vives ; et comme ces vitesses sont rectangulaires, il suffit d’ajouter les trois carrés ci-dessus pour avoir la somme totale des forces vives résultant des trois systèmes de vibrations, c’est-à-dire l’intensité de la lumière totale.

L’expérience démontre que cette intensité reste constante, quelques variations qu’éprouve la différence des chemins parcourus, quand les deux faisceaux interférents ont leurs plans de polarisation perpendiculaires entre eux. Ainsi, dans ce cas, la somme des trois expressions ci-dessus reste la même pour toutes les valeurs de Il faut donc qu’on ait