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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/326

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trouveront transportées, en raison du mouvement vibratoire, sur une courbe sinusoïdale, de part et d’autre de cette perpendiculaire, qui sera l’axe de la courbe ; ses ordonnées parallèles à l’onde, c’est-à-dire les petits déplacements des molécules, seront proportionnelles aux sinus des abscisses correspondantes : telle sera du moins la nature de cette courbe toutes les fois que la particule éclairante qui a produit les ondes ayant été peu écartée de sa position d’équilibre, y sera ramenée par une force proportionnelle à l’écartement.

En se renfermant ainsi dans l’hypothèse des petits mouvements, on peut représenter la vitesse absolue dont une molécule éthérée est animée après un temps par la formule dans laquelle représente cette vitesse, un coëfficient constant qui dépend de l’énergie des vibrations, la circonférence dont le rayon est égal à l’unité, la distance de la molécule au point lumineux, la longueur d’une ondulation et le temps écoulé depuis l’origine du mouvement. Si l’on suppose que ces ondes planes et indéfinies soient réfléchies totalement sur un plan parallèle à leur surface, c’est-à-dire que sur ce plan les molécules éthérées soient assujetties à rester complètement immobiles, alors les ondes réfléchies auront la même intensité que les ondes incidentes, auxquelles elles seront d’ailleurs parallèles ; en sorte qu’on devra employer le même coëfficient dans l’expression des vitesses absolues qu’elles apporteront aux molécules éthérées. Appelons la distance de l’onde directe au plan réfléchissant et la distance constante de ce plan à la source du mouvement ; l’espace parcouru par l’onde directe est et l’espace parcouru par l’onde réfléchie qui vient à sa ren-