planes et indéfinies.
Soit, par exemple, (fig. 7) le plan de l’onde incidente, que je suppose, pour plus de simplicité, parallèle à la face d’entrée du prisme de cristal dont les axes sont d’ailleurs dirigés d’une manière quelconque ; toutes les parties de cette onde arriveront simultanément sur le plan et elle n’éprouvera aucune déviation de son plan en pénétrant et en parcourant le cristal. Il n’en sera pas de même quand elle sortira du prisme : pour déterminer la direction du plan de l’onde émergente, du point comme centre, et d’un rayon égal au chemin parcouru par la lumière dans l’air pendant le temps que l’onde met à aller de en je décris un arc de cercle, auquel je mène par une tangente cette tangente indiquera précisément le plan de l’onde émergente, comme il est facile de le démontrer[1]. Si l’on considère chaque point ébranlé de la surface comme étant lui-même un centre d’ébranlement, on voit que toutes les petites ondes sphériques ainsi produites arriveront simultanément sur qui sera leur plan tangent commun : or, je dis que ce plan sera la direction de l’onde totale résultant de la réunion de toutes ces petites ondes élémentaires, du moins à une distance de la surface très-grande relativement à la longueur d’une ondulation. En effet, soit un point quelconque de ce plan pour lequel je cherche en position
- ↑ Je suppose le plan de la figure perpendiculaire aux deux faces du prisme.