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partie mathématique.

L’impression des mémoires de M. Marestier, sur la construction et l’usage des bateaux à vapeur, a procuré la connaissance exacte et approfondie d’une industrie puissante qui s’est développée sur les grands fleuves des États américains ; qui, devenue pour l’Angleterre une source de richesses, s’étend de plus en plus dans le nord de l’Europe, et est déja connue dans l’Asie et la Nouvelle-Hollande.

La marine française ne cesse d’entreprendre de nouveaux voyages de découvertes dans les régions du globe dont la connaissance est utile à toutes les nations. Nous apprenons l’heureux retour de M. Duperrey, commandant de l’expédition la plus récente, et de qui la géographie maritime et la physique ont déja reçu d’importantes observations. Un officier de la marine royale, M. de Beaufort, sorti de notre colonie du Sénégal, se consacre à des recherches nouvelles et périlleuses dans l’intérieur de l’Afrique.

Dans le même temps que les capitaines Parry et Franklin, le baron de Wrangel, commandant de l’expédition russe, et les compagnons de leurs dangers et de leur gloire, affrontaient les glaces polaires avec une persévérance héroïque, que le zèle pour les intérêts de leur patrie et pour les progrès des sciences peut seul inspirer, l’Afrique appelait aussi les regards des nations. Elle s’ouvre enfin au génie