que la longueur des rayons vecteurs qui donnent la mesure des vitesses du second faisceau lumineux, est comprise entre le demi-axe moyen et le demi-petit-axe. Or, dans le cas représenté par la figure 15, où le petit axe d’élasticité partage l’angle aigu des deux axes optiques et le grand axe l’angle obtus, il y a plus de différence entre le petit axe et l’axe moyen qu’entre celui-ci et le grand axe, comme on le voit par l’expression de la tangente de l’angle que les plans des sections circulaires font avec le grand axe ; car cet angle étant moindre que par hypothèse, on a ou à peu près, en supprimant les facteurs et comme sensiblement égaux.
Les raisonnements que nous venons de faire pour l’ellipsoïde pourraient s’appliquer aussi bien à la surface d’élasticité, qui donne, par les axes de ses sections diamétrales, les véritables directions des vibrations lumineuses, et en conséquence celles de leurs plans de polarisation, perpendiculaires à ces vibrations. Seulement, les vitesses que l’on considérerait alors ne seraient plus celles des rayons lumineux, mais celles des ondes mesurées sur la normale à leur surface ; et les deux plans formant les angles dièdres aigu et obtus que les plans de polarisation divisent chacun en deux parties égales, au lieu de passer par le rayon lumineux et les axes optiques proprement dits, seraient menés suivant la normale à l’onde et les normales aux deux sections circulaires de la surface d’élasticité. La tangente de l’inclinaison de ces sections sur le demi-grand-axe est égale à