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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/400

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mémoire

expression plus petite que quand et plus grande quand ou, ce qui revient à peu près au même, lorsque dans ce second cas, l’angle des deux sections circulaires ou de leurs normales qui contient le petit axe est donc obtus, tandis qu’il est aigu dans le premier cas.

Ainsi les ondes, dont les plans de polarisation sont compris dans l’angle aigu des deux plans menés suivant la normale à l’onde et les normales aux plans des sections circulaires, sont celles dont les vitesses de propagation varient entre les limites les plus rapprochées, tandis que les vitesses des ondes dont les plans de polarisation passent dans l’angle dièdre obtus éprouvent des variations plus étendues. Il est donc naturel d’appeler les rayons correspondant aux premiers rayons ordinaires, et ceux des autres ondes rayons extraordinaires, comme l’ont fait M. Biot et M. Brewster.

Cas particulier où l’on n’aurait pas plus de raisons de donner le nom de rayon ordinaire à l’un des deux faisceaux qu’à l’autre.

On conçoit un cas où les deux faisceaux éprouvant des variations de vitesse également étendues, on n’aurait plus aucune raison pour donner le nom de faisceau ordinaire plutôt à l’un qu’à l’autre ; cela aurait lieu si les deux axes optiques étaient perpendiculaires entre eux, parce qu’alors on aurait ou, ce qui suppose que est à très-peu près égal à puisqu’on peut supprimer les facteurs et sans