l’est également pour tous les autres cristaux : à deux axes. D’ailleurs, sans en donner une démonstration complète, les considérations mécaniques que j’ai exposées à ce sujet établissent en sa faveur de fortes probabilités théoriques.
dans ce Mémoire.
Le théorème que j’ai donné, si admissible par sa simplicité même, la définition mécanique des vibrations lumineuses déduite des lois de l’interférence des rayons polarisés, et la supposition que les lignes homologues de cristallisation sont parallèles dans toute l’étendue des milieux réfringents que nous avons considérés, sont les trois hypothèses, je pourrais dire les trois principes sur lesquels repose la théorie de la double réfraction exposée dans ce Mémoire. Si nous n’avions eu à calculer qu’un phénomène, tel que celui des interférences, qui dépend seulement de la nature des vibrations lumineuses, leur définition aurait dû suffire à l’explication des faits. Mais la double réfraction résultant de la constitution particulière du milieu réfringent, il fallait nécessairement définir cette constitution, en ne mettant toutefois dans sa définition que ce qui était nécessaire à l’explication du phénomène.
La théorie que nous avons adoptée, et les constructions si simples que nous en avons déduites, présentent ce caractère remarquable que toutes les inconnues sont déterminées en même temps par la solution du problème. On trouve à la fois la vitesse du rayon ordinaire, celle du rayon extraordinaire, et leurs plans de polarisation. Les physiciens qui ont