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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/470

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en négligeant le cube de et observant que les quantités et sont à très-peu près égales. Le pôle de rotation décrirait donc chaque année à la surface de la terre un cercle d’un rayon égal à celui de la terre étant pris pour unité ; d’où il résulterait, dans les latitudes géographiques, une variation annuelle double de or, l’observation n’ayant fait reconnaître aucune variation sensible dans la latitude d’un même lieu, on en peut conclure que l’angle est au-dessous d’une seconde, et en prenant pour la valeur de il s’ensuit que est au-dessous d’un dix-millième. Mais il y a lieu de penser que cette limite est encore trop élevée, et que le coëfficient est du même ordre de petitesse que les forces perturbatrices, c’est-à-dire du même ordre que produit du rapport et de l’aplatissement de la terre.

Les termes du développement de qui dépendront de l’angle ayant pour facteur cette quantité on vérifie maintenant ce que nous avons dit précédemment (no 8), savoir, qu’ils ne peuvent avoir aucune influence sensible sur l’intégrale seconde de la formule (8), lors même qu’ils acquerront par une double intégration le diviseur ce qui ne les empêchera pas de rester au-dessous de l’ordre de grandeur des forces perturbatrices.

La vitesse de rotation ȣ déduite de ces valeurs de (no 1), aura pour expression :

Donc, d’après ce qui a été démontré à l’égard de et de l’in-