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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/486

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L’angle est l’obliquité moyenne de l’écliptique. Sa grandeur pour l’année 1813, conclue des solstices d’été de cette année et de 1812 et 1814 observés à Paris, en prenant leur résultat moyen et pour le coëfficient de la nutation, est

Si l’on fait dans l’expression précédente de <mathw>t',</math> on trouve

La différence entre le calcul et l’observation ne serait donc que de mais pour vérifier convenablement l’expression de il faudra la comparer à un plus grand nombre de solstices consécutifs. Les trois solstices.d’hiver observés à la même époque donnent une obliquité trop petite de et l’on sait qu’en effet, ils sont moins propres que ceux d’été à cette détermination.

Si l’on fait on aura l’obliquité qui avait lieu 1100 ans avant l’ère chrétienne, ce qui répond à l’époque de l’observation chinoise, citée dans l’Exposition du système du monde[1]. Suivant cette observation, on aurait

et d’après la formule précédente, on a seulement

  1. Quatrième édition, page 450.