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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/487

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La différence est à peu près le cinquième de la diminution totale de l’obliquité depuis cette ancienne époque jusqu’à nos jours ; elle semblerait indiquer un décroissement de l’obliquité plus rapide que nous ne le supposons ; mais il est plus probable que cette différence provient de l’inexactitude de l’observation chinoise.

La précession annuelle est la différence des valeurs de qui répondent à et elle est par conséquent

L’année sidérale est constante et égale en jours moyens à pendant cet intervalle de temps, le soleil décrit d’où l’on conclut par une proportion le temps qu’il emploie à décrire l’arc de la précession ; en le retranchant ensuite de l’année sidérale, on aura la longueur de l’année équinoxiale, savoir :

désignant un nombre de siècles dont l’origine est toujours en 1750. Il en résulte que l’annéc équinoxiale diminue d’apeu près une demi-seconde par siècle.

(26) Les observations donnent

cette vitesse du nœud lunaire répondant à l’année julienne prise pour unité. La quantité rapportée à la même unité est un peu moindre que mais on peut négliger la différence dans les formules (19). Au moyen de ces valeurs et de celles de et du no  précédent, on trouve