Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/495

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

On peut prendre cette valeur pour celle du produit des quantités et du no 2 ; en comparant alors ce produit au rapport on voit qu’il le surpasse de plus d’un septième, ainsi que nous l’avons dit dans le premier paragraphe de ce Mémoire.

Au moyen des équations (14) et (21), nous aurons maintenant

L’aplatissement de la terre qui paraît résulter de l’ensemble des observations du pendule, est

ce qui est la valeur du rapport de la force centrifuge à la pesanteur sous l’équateur. On aura par conséquent

et l’on en conclura

La terre étant un sphéroïde aplati, si elle était en outre homogène, le rapport que représente (no 13) serait l’unité ; sa masse restant la même, si sa densité est croissante de la surface au centre, ce rapport augmentera et pourra devenir plus grand que l’unité, comme on le trouve en effet ; ce qui montre que le cas d’une densité croissante réellement lieu. D’après l’expérience de Cavendish et les attractions des montagnes, la densité moyenne de la terre est quintuple de celle de l’eau, et à peu près double de celle des substances solides qui se rencontrent le plus généralement à sa surface ; or, on