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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/499

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celles qui sont antérieures à cette époque, pour ne calculer que celles qui pouvaient conduire à des résultats utiles. Mon travail est donc fondé, pour les observations barométriques, sur les observations qui ont été faites sans interruption, jour par jour à neuf heures du matin, à midi, à trois heures et à neuf heures du soir, depuis le premier janvier 1816, jusqu’au premier janvier 1827.

Le baromètre dont on se sert à l’Observatoire, est à cuvette mobile ; son tube a un diamètre intérieur d’environ millimètres. Le zéro de l’échelle est marqué par l’extrémité d’une pointe d’ivoire, qu’on met en contact avec la surface du mercure de la cuvette, au moyen d’une vis qui fait monter ou descendre cette surface. La monture de l’instrument est en cuivre ; l’échelle est divisée en millimètres et demi millimètres, et le vernier donne directement des cinquantièmes de millimètres. Un thermomètre centigrade, est fixé à la monture de l’instrument, pour faire connaître la température approchée du mercure, à chaque observation.

Le thermomètre qui sert à mesurer la température de l’air extérieur, est exposé au nord, à mètres environ au-dessus du sol, et sur une cage en bois autour de laquelle l’air circule librement. La graduation est selon le système de Réaumur ; elle a été vérifiée au moyen d’un excellent instrument, construit par M. Gay-Lussac. Dans les tableaux suivants, les degrés ont été réduits à ceux de l’échelle centigrade.

Des observations barométriques.

On sait, depuis long-temps, que le baromètre éprouve dans nos climats, comme à l’équateur, une variation diurne