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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/503

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troisième tableau, a été de pour les trois premiers mois, et pour les trois mois suivants. La moyenne de ces six premiers mois, est de à fort peu de chose près égale à la variation diurne moyenne des onze années complètes. Les six autres mois n’offrent rien de semblable, car on trouve pour la variation diurne moyenne des mois de mai, juin et juillet, et pour celle d’août, septembre et octobre, dont la moyenne de ces six derniers mois est Il y a donc une cause annuelle inconnue, qui l’augmente dans les mois de février, mars et avril, qui la diminue dans les mois de novembre, décembre et janvier, et qui la soutient dans une valeur intermédiaire, pendant les six autres mois de l’année. Ce phénomène est bien constaté ; il ne saurait être l’effet du hasard, et il sera intéressant d’en découvrir le principe.

On chercherait vainement, dans les variations diurnes de 3 heures à 9 heures du soir, un phénomène analogue à celui qui vient d’être confirmé, dans la période de 9 heures du matin à 3 heures du soir. Le troisième tableau montre que la valeur de cette période, change à peine de dans l’année, et que ses oscillations ne présentent aucune régularité dans leur marche. Si ces oscillations de peu d’étendue, renferment une loi constante, il est possible que cette loi reste inaperçue, à cause des observations erronées du soir, qui ne sont pas exactement comparables à celles du jour, d’abord parce qu’en général elles ne se font pas toujours exactement à 9 heures, et qu’ensuite il peut y avoir une différence dans la manière d’établir le contact et de lire le vernier, à l’aide d’une bougie ou à l’aide de la lumière du jour.

Il nous reste à tenter la détermination de la valeur de