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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/502

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seulement les différences de hauteurs qui existent entre les diverses heures du jour, mais encore celles qui ont lieu chaque mois aux mêmes heures. Il en résulte, comme M. Ramond l’a remarqué depuis long-temps, que le choix des heures et des mois d’observation ne doit pas être indifférent, quand il s’agit de déterminer la pression moyenne de l’atmosphère dans un lieu donné. Suivant ce tableau, les plus grandes hauteurs barométriques de l’année, semblent avoir lieu au mois de janvier, et les plus petites aux mois d’avril et d’octobre. L’excès du maximum de hauteur sur le minimum, est de quantité qui indique que l’incertitude de la hauteur moyenne absolue du baromètre, à Paris, doit être d’environ en plus ou en moins. Cette incertitude, déjà fort légère, cessera probablement, quand on pourra ajouter aux observations précédentes, celles que l’avenir permettra de faire.

Ce tableau montre encore, que l’étendue de la période barométrique, n’est pas la même pour chaque mois. Sa variation ne paraît pas avoir de rapport, avec celle de la hauteur du baromètre, car on voit cette période conserver pour ainsi dire la même valeur, tandis que le mercure passe de sa plus grande à sa plus petite hauteur. Mais en examinant le premier tableau des hauteurs moyennes du baromètre, pour chacun des mois considérés dans ce Mémoire, on trouve, comme M. Laplace l’avait déjà reconnu, d’après les calculs que je lui avais communiqués, il y a quelques années, que le résultat moyen des variations diurnes de 9 heures du matin à trois heures du soir, des trois mois de novembre, décembre et janvier, a été constamment plus faible chaque année, que le résultat des trois mois suivants, février, mars et avril.

En effet, la variation moyenne des onze années, d’après le