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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/510

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méritait d’être constatée par un grand nombre d’observations[1].

En prenant un terme moyen, entre les hauteurs qui correspondent à des vents opposés, on trouve des résultats qui sont presque égaux. Voici ceux que donne le tableau précédent :


    Moyenne entre
les hauteurs qui
correspondent aux
vents de
Sud et nord
Sud-ouest et nord-est
Ouest et est
Nord-ouest et sud-est

On doit conclure de cette remarque, que pour déterminer exactement la hauteur moyenne du baromètre, il faut, dans nos climats, employer autant que possible, un nombre égal d’observations, faites par des vents de direction contraire.

Des variations extrêmes du baromètre.

Les premiers physiciens qui ont observé le baromètre, n’ont pas tardé à reconnaître les grandes variations qu’il éprouve dans sa hauteur, et à remarquer que l’abaissement au-dessous de la moyenne, était en général plus considérable que son élévation au-dessus de ce terme[2]. J’ai pensé qu’il serait utile de comparer les observations, sous ce point de vue. À cette fin, j’ai relevé sur les registres, celles qui répon-

  1. Burckhardt s’est occupé de cette recherche au moyen des observations de Messier, Connaissance des temps, 1805, page 345. Il trouve pour différence quantité plus petite que celle que nous venons d’obtenir :
  2. M. Ramond s’est occupé de cette recherche, Mémoire de l’Institut ; 1812.