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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/511

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dent au maximum, et au minimum de chaque mois ; ces hauteurs, réduites à zéro de température, ont été inscrites dans le tableau V, ainsi que la moyenne, déjà déterminée par les calculs précédents. Les différences, écrites à côté, sont affectées des signes et On remarquera que les écarts moyens de chaque année, au-dessus de la moyenne, sont en effet sensiblement plus faibles que ceux au-dessous, et qu’ils marchent assez regulièrement d’une année à l’autre ; mais je ne pense pas qu’il soit possible d’en déduire, en ce moment, aucune conséquence certaine. En réunissant les variations correspondantes aux mêmes mois, les résultats sont plus marqués. Les trois premiers mois et les trois derniers, donnent les plus grandes variations, tandis que, dans les six autres mois, elles sont plus petites et peu différentes entre elles ; ce qui paraîtrait indiquer que ces variations dépendent de l’action du soleil. L’inspection de ce tableau suffit pour en saisir l’ensemble, et les conséquences qu’il est possible d’en tirer.

Nouvelles tables des dépressions du mercure dans le baromètre,
dues à sa capillarité
.

Dans les Additions de la Connaissance des temps de 1812, M. de Laplace a inséré un Mémoire où il rappelle sa théorie des attractions moléculaires de la matière, d’après les lois des affinités décroissantes avec une extrême rapidité, de manière à devenir insensibles aux plus petites distances perceptibles. Les formules qu’il a données, sur la dépression du mercure dans un tube de baromètre, me servirent alors pour calculer la table qui est imprimée à la fin de son Mémoire.