Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/512

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Quelques erreurs de transformation et d’impression s’étant introduites dans les calculs, la table se trouve inexacte en quelques parties. Aujourd’hui que, de toutes parts, l’on s’occupe avec zèle d’observations météorologiques, j’ai pensé qu’il ne serait pas inutile de reprendre, avec de nouveaux soins, la formation d’une table, qui doit mettre les observateurs à même de rendre leurs baromètres comparables.

« Pour former cette table, dit M. de Laplace, il a fallu intégrer par approximation, l’équation différentielle du second ordre de la surface du mercure dans un tube cylindrique de verre. Cette équation que j’ai donnée dans ma Théorie de l’action capillaire, fournit une expression fort simple du rayon osculateur de la courbe génératrice de la surface. En considérant donc cette courbe comme une suite de petits arcs de cercle, décrits avec ses divers rayons, et qui se touchent par leurs extrémités, on en aura les coordonnées d’une manière d’autant plus précise, que son amplitude sera divisée en un plus grand nombre de parties. Cette amplitude, à partir du sommet, est l’angle que le côté de la courbe fait avec l’horizon. L’amplitude totale est de centigrades, ou de de la division ordinaire. Cette quantité est donc la valeur de l’angle qui entre dans les formules. »

Pour le calcul, j’ai divisé cette amplitude en douze parties égales, et j’ai supposé la dépression du mercure dans le baromètre, successivement égale à et Ensuite, pour les dépressions, à partir d’un millimètre et au-dessous, on a fait varier la dépression de dixième en dixième de millimètre jusqu’à et depuis de cinq en cinq centièmes jus-