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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/528

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cette méthode longue et pénible : les hauteurs du thermomètre, dans leur marche ordinaire montrent, en effet, qu’on peut remplacer la température moyenne des 24 heures du jour, par la demi somme des hauteurs maximum et minimum observée chaque jour. C’est en combinant ainsi les hauteurs extrêmes du thermomètre, observé jour par jour à l’Observatoire, que j’ai déduit, pour Paris, les températures moyennes des jours, des mois et de l’année.

Le tableau XI, qui les renferme, est fondé sur les observations faites pendant les vingt-une dernières années, comprises depuis le 1er janvier 1806, jusqu’au 31 décembre 1826.

Les différences de chaque jour, sont encore assez variables ; ce qui montre que, pour avoir des résultats uniformes, vingt-une années ne suffisent pas, pour atténuer les effets des causes accidentelles.

L’inspection de ce tableau montre encore que la température la plus basse de l’année, correspond au 14 janvier, c’est-à-dire environ vingt-cinq jours après le solstice d’hiver ; que la plus forte, arrive vers le quinze juillet, à peu près vingt-cinq jours après le solstice d’été ; et qu’enfin, la température moyenne a lieu à peu près vers le 22 avril. On voit encore que la température moyenne du mois de janvier est la plus faible de l’année, et que celle de juillet est la plus élevée. La température du mois d’avril est sensiblement plus faible que la moyenne de l’année, et celle d’octobre la surpasse d’environ un demi-degré. La température d’octobre ne peut donc être prise pour celle de l’année, que comme une approximation.

Nous avons porté, dans le tableau XII, les températures moyennes des mois, année par année, pour montrer les