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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/529

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discordances d’une année à l’autre. Dans les mois d’hiver, ces différences sont fort grandes ; mais elles sont moindres dans les autres saisons. La dernière colonne de ce tableau, renferme la température moyenne de chaque année. La plus petite correspond à 1816, et la plus forte à 1822 ; la différence est de laquelle divisée par donne pour la quantité dont la température moyenne peut être en erreur, en plus ou en moins.

On suppose généralement, que la moyenne des températures de neuf heures du matin, est égale à la température moyenne de l’année. Cette supposition n’est pas tout-à-fait exacte ; mais elle approche beaucoup de la vérité. Pour la vérifier, nous avons calculé cette température moyenne par onze années seulement, parce que, avant 1816, les observations n’étaient pas régulièrement faites à cet instant. Les résultats auxquels je suis parvenu, sont contenus dans le tableau XIV. On observera que la température du mois d’avril présente ici une anomalie remarquable : elle est plus grande que celle du mois d’octobre ; ce qui prouve que pour obtenir des résultats probables en météorologie, il faut multiplier les observations indéfiniment, surtout, lorsque des circonstances atmosphériques extraordinaires, troublent l’ordre habituel des saisons, comme dans les années 1816 et 1817.

Dans la plupart des Observatoires, on s’attache seulement à multiplier les observations barométriques et thermométriques, pour l’instant du milieu du jour ou midi. Ces observations sont précieuses sans doute ; mais elle ne peuvent pas servir à déterminer les périodes diurnes du baromètre, ni la température moyenne des lieux où elles sont faites. Les observations barométriques, faites à midi, peuvent