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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/576

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RECHERCHES
SUR
LES POUVOIRS RÉFRINGENTS DES FLUIDES ÉLASTIQUES.
Par M. DULONG.
Lu à l’Académie des Sciences, le 10 octobre 1825.

La recherche des causes de presque tous les phénomènes physiques conduit inévitablement à quelque hypothèse sur la constitution intime des Newton lui-même, que corps l’on n’accusera pas d’avoir trop légèrement adopté des aperçus systématiques, s’est livré plusieurs fois, dans le cours de ses travaux, à des conjectures plus ou moins vraisemblables sur la disposition des dernières particules de la matière. Il était à craindre, cependant, que toutes ces créations de l’esprit, trèsvagues de leur nature, ne pussent jamais acquérir assez de précision pour être soumises à des épreuves concluantes et à des vérifications rigoureuses. Mais un nouvel ordre de faits, dû aux progrès de la chimie moderne, nous permet d’espérer que la physique corpusculaire possédera bientôt des éléments susceptibles d’évaluations numériques. Déja les lois auxquelles sont assujéties les proportions des composés chimiques ont