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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/633

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et perianthio vestitos flores ambiguunt flores cucurbitarum et peponum », mais contradictoirement à ces autorités, M. Du Petit-Thouars reconnaît dans les cucurbitacées un grand rapport avec les campanulacées, et regarde les fleurs comme complètes, c’est-à-dire comme pourvues de deux enveloppes florales. Passant ensuite à l’examen des parties de la nutrition, M. Du Petit-Thouars fait voir dans le nombre des lobes des feuilles et dans la distribution réglée de leurs nervures, les rapports qui existent entre la fasciculation ternaire et quinaire de ces parties et de celles servant à la reproduction.

Ces faits démontrent combien il est difficile dans une famille aussi naturelle que celle des cucurbitacées, d’établir des genres suffisamment tranchés. Les caractères collectifs reparaissent avec de trop légères modifications presque à chaque genre. J’en conclus que le genre Benincasa de M. Savi, quoique paraissant établi sur le faible caractère de fleurs polygames les unes mâles les autres hermaphrodites produites par la même plante, et sur celui des étamines libres, est cependant suffisamment distinct par la nature spéciale de l’enduit pulvérulent du péricarpe. Quant aux propriétés chimiques de cet enduit, M. le professeur Bianchi de Pise, cité par M. Savi avec reconnaissance pour les expériences qu’il a faites, y a démontré celles de la cire.

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